La dyslexie, historiquement considérée comme un handicap, ou pour le moins un obstacle à une scolarité sereine, est pourtant fréquemment associée au génie. Qui n’a jamais rencontré Woopi Goldberg, Einstein, Walt Disney ou Léonard de Vinci cités en exemples ?
Appréciées sous l’angle pédagogique, la plupart des dyslexies peuvent être simplement envisagées comme des réponses erronées à des questions de lecture ou d’écriture du langage.
Cette réponse est bel et bien liée à un fonctionnement particulier du cerveau, mais probablement plus compétent que la norme.
Certains cerveaux jonglent spontanément et agréablement avec la 3D en ce qui concerne la réalité. En revanche, le traitement d’informations qui n’existent qu’en 2D, celles qui n’ont « pas de corps », exige de leur part un apprentissage. Par exemple la lecture des symboles, des chiffres ou des lettres. Mais … « Qui peut le plus peut le moins ». Il est donc assez aisé de leur enseigner des méthodes qui les aident à transposer d’une dimension à l’autre.
Selon que le cerveau conçoit les idées en images, en sons ou en ressentis, les types d’erreurs varient. On connaît traditionnellement les confusions entre les d b p q. Certaines personnes ne distinguent pas nu de un, d’autres entendent trottinette et prononcent tritonette, d’autres encore produisent des erreurs « aléatoires » selon l’humeur du jour….
Il est indispensable de commencer par comprendre de quelle manière le cerveau de chacun évoque avant de pouvoir lui proposer des remédiations personnalisées et appropriées.